Kampala, je reviendrai en Ouganda

Gorilles dans la brume, sources du Nil et rapides de renommée mondiale et de classe 5 (la plus dangereuse), il y a beacoup de choses à faire pour un amateur de faune et d'adrénaline comme moi.

 

La visite aux derniers gorilles des montagnes (600 individus cachés dans les volcans et la jungle de trois pays aux réputations de taille, l'Ouganda, le Burundi et la République Démocratique du Congo) attendra. La descente en rafting des sources du Nil aussi, hélas. Ces deux activités s'ajoutent à l'escalade du Kilimanjaro et commencent à m'apparaitre comme un projet de retour en Afrique Centrale, avec un budget conséquant, tout cela étant assez hors de prix et nécessitant plus de temps que celui que je me suis imparti...

 

Voyager c'est aussi devoir choisir, renoncer et accepter. Les sources du Nil, endroit mythique, sont quant à elles très décevantes. Il faut l'accepter, entre le barrage hydroélectrique et le pont situés entre le Lac Victoria et le Nil, à l'endroit même des sources, on ne sait lequel des deux défigure le plus le site. Le développement est à ce prix...

 

Ma visite en Ouganda se résume aujourd'hui à la quête de mon visa pour l'Ethiopie. Quête vaine, deux fois hélas. Je ne reviendrai pas sur ce que je pense de l'Ambassadeur éthiopien en poste à Kampala, il a eu sa dose dans la partie sans déconner ??!!

 

Il me faudra revenir pour le reste. La gentillesse des Ougandais qui regardent maintenant vers l'avenir et reconstruisent leur pays d'une manière exemplaire, aussi bien économiquement que politiquement, me donne envie d'y retourner chaque fois que j'y repense. Avec un tel accueil et de telles choses à voir, c'est donc presque une promesse...